dimanche 11 janvier 2009

En judo on ne peut pas tricher

Interview de Pascal KRIEGER- Maitre de Calligraphie ,de Judo, de Jodo et de Ken dans la revue Dragon Numéro 30 page 76…. « le Judo donne des bases solides, très terre à terre, car on ne triche pas en Judo ».

Aujourd’hui ce qui est pratiqué est ce encore du Judo ?
« On peut craindre que ce qui est pratiqué dans la plupart des cas n’a plus rien de commun avec le Judo sinon d’en porter le nom. Le Judo n’est pas un sport, contrairement à ce que beaucoup prétendent, le limiter à cette fonction ne ferait que l’appauvrir et le détourner de son but véritable. Mais peut- on parler encore aujourd’hui de Judo au sens d’une éducation idéale du corps et de l’esprit ?Au regard e ce que devrait être ce dernier, ce que l’on pratique aujourd’hui est bien pauvre et loin de l’idéal de Kano » Extrait du livre Jigoro KANO Père du Judo de Michel MARZAC (Budo éditions) à lire impérativement.

Rappel des principes de l’Art Judo :
1. Ne pas résister
2. Ne pas rechercher l victoire à tout prix
3. Ne pas se quereller
4. Ne pas se déconcentrer
5. Rester maitre de soi
Rappel des buts du Judo
1. Education Physique
2. Formation Mentale
3. Shin (esprit) Ghi (technique) Taï (corps) éléments indissociables
4. Esthétique
5. Ethique (sens des valeurs morales)
6. Pratique aussi dans la vie de tous les jours
Rappel de la pratique de l’Art Martial Judo
1. Dans un Dojo ou en plein air
2. En Judogi ou sans
3. Kata: ils sont l’essence et le meilleur moyen pour la transmission du judo de générations en générations suivant le mode « Shu-Ha-Ri ». Sans Kata il n’y a pas de Tradition. Sans Kata il n’y a pas de Judo
4. Randori: c’est la mise en application de ce qui a été appris avec un partenaire qui bien que devant respecter les règles énoncées n’est pas d’accord pour être Uké à la différence de l’Aïkido par exemple.

Résumé: Best use of Energy and Mutual welfare
Après les Dan, les licences fantaisites

Statistiques ffjda: chiffres qui concernent ses licenciés, ses clubs. Saison 2006-2007, la ffjda a renouvelé 14 licences à des enfants de 1 an (autant de filles que de garçons). La saison sportive précédente, 15 licences avaient été renouvelées pour cette même tranche d'âge.
Sachant qu'il s'agit d'un renouvellement de licence pour ces bébés à peine âgés de 1 an, on peut supposer que la toute première licence a été prise soit le jour de la naissance soit au cours de l'époque fœtale.
La FFJDA a renouvelé 122 licences à enfants de 2 ans.

Pour en savoir plus chercher avec un moteur de rechercheffjda et licences foetales (02 février 2008)

samedi 20 décembre 2008

Apprentissage Judo par KIM (relevé sur un blog Judo)

Bon courage ! Il est difficile de sortir d'une "idéologie sectaire", de se remettre en cause et même de comprendre que le Judo sportif qu'on a appris était une voie sans issue parce que basé sur l'apologie de la compétition et du résultat. Quand on se sépare de ce genre d'autorité, on devient "dissident". C'est louable et cela devient un compliment ! Mais si on arrête le "combat", c'est mieux, on devient "sage". Si on veut s'orienter vers le Judo pour progresser, on a tellement mieux à faire qu'à perdre son temps, sa santé, ses amis, sa famille, dans cette escalade sans fin et cette lutte de pouvoir. C'est là que l'on comprend que "la chute", "l'esquive", "céder", " la tenue droite et souple", "l'équilibre", "l'adaptation à l'autre" (recherche d'harmonie et non de domination) … sont les bases techniques mais surtout les fondements moraux et intelligents de l'apprentissage du Judo.

mardi 2 décembre 2008

A propos de...

Kokyu (Fukushiki Kokyu)

Ko: inspiration, Kyu : expiration.

Respiration demie suspendue, abdominale essentiellement, montant du Hara, le Kokyu est une manifestation du KI, l’Energie interne. Cette respiration privilégie le Travail du diaphragme qui est le muscle le plus important, plutôt que la respiration avec le haut de la poitrine. Cette manière de procéder a pour effet le refoulement des viscères vers le bas afin de descendre le centre de gravité plutôt que de le monter lorsque l’on travaille avec les épaules.
Cette manière de respirer est obligatoire pour la pratique du Jujutsu-Judo et doit être le départ de l’action qui ne doit pas partir des épaules et du haut du buste. Ce travail respiratoire consolide le centre de gravité de celui qui le pratique.

Le Centre de Gravité est l’expression du corps et de l’âme de l’homme et détermine son rapport avec l’environnement. On peut à parler à propos du Centre de Gravité d’une malformation du moi, donc d’un Centre de Gravité qui serait en gravité zéro. Un corps droit signifie un esprit droit. Ce n’est pas ce que l’on peut voir dans les empoignades dignes de lutte à la culotte que l’on ose encore appeler compétition de Judo.

De la même manière la bienséance c’est un centre de gravité dans son enveloppe qui permet d’être bien assis sur son séant ce qui ne donne pas envie à d’autres de vous attaquer.
Le judo en France à son centre de gravité en flottement il va donc en errance. Il n’a plus ce passé glorieux (il en a fait table rase) il n’a plus de futur sinon un avenir sombre. C’est le résultat d’un système unique mis en place ou tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire.



Tradition : de trader, transmettre livrer.

Cette transmission s’effectue de Maitre à élève, de celui qui sait à celui qui a vraiment envie d’apprendre. C’est une transmission verticale, elle ne peut être égalitariste. Le Maitre dit : je ne suis pas là pour t’aider, je ne peux que te proposer des épreuves pour te permettre de découvrir ce que tu es et t’ouvrir une porte sur la Voie afin de savoir ce que tu veux devenir. Agir autrement en te donnant tout serait te façonner artificiellement. On est loin du prêt à utiliser sommaire que ne peut que proposer une fédération sportive.

« Seule la Tradition est révolutionnaire ». Charles Péguy 1873-1914 mort au feu du champ d’Honneur.

Révolution
cycle de retour au point de départ, par un mouvement donc circulaire, comme doit être le Judo tel que l’explique le Me K.Mifuné avec un ballon (voir le dvd) et tel qu’il le pratique.
Sans tradition il n’y a pas de Jujutsu-Judo.
Sans Kata avec le système Shu-Ha-Ri il ne peut y avoir de Judo. Le Judo Traditionnel c’est aussi le respect de soi-même, de ses Professeurs, de ses ainés et du Dojo. Le salut est important tout comme un judogi correct blanc sans inscription publicitaires ou autres et zoori bien rangées le long du tatami.
Les Tests combats pour les passages de Dan doivent s’effectuer sans catégories de poids car il faut se souvenir qu’à l’origine l’idée force du Judo est que le petit peut arriver à battre le grand. La Tradition c’est admettre qu’il n’y a pas de générations spontanées. Avant nous il y avait du monde et nous devons tout faire pour qu’il y en ait après nous et donc travailler pour les suivants.
La Tradition permet entre autres d’emprunter la Voie du BunBuryo Do, double voie Budo et Lettres qui permettent de concilier l’Art et l’Action. Le tout pour la compétition qui n’est pas Traditionnel a fait son temps et s’avère faux, c’est un système jetable.
« Une société infantile qui a pris la compétition comme éthique ne peut aboutir qu’à une catastrophe ». Albert Jacquard

Ce qui caractérise une démarche dite traditionnelle par rapport à une démarche empirique ou scientifique, c’est entre autres de prendre comme postulat de départ que les anciens maitrisaient avec perfection la connaissance. Ensuite l’étudiant chercheur s’appuie sur cette connaissance ancestrale pour tenter de retrouver la maitrise des anciens. Quand il aura maitrisé cette connaissance il pourra peut être proposer quelque chose de nouveau.
En Judo j’ai envie de pratiquer suivant l'exemple entre autres des Maitres Michigami, Mifuné que J.Kano sensei a engendré. Je n’ai pas envie de suivre les « champions » actuels. C’est comme ca et personne ne pourra me faire changer d’avis et pratiquer d’une autre manière.


Grades et Dan

Les « dan » ne sont pas des grades, ce sont des «valeurs» propres à l’élève qui l’obtient et au Maitre qui les décerne. Ces repères dans la progression sont nécessaires et seul le Professeur qui connait son élève et a déjà parcouru le chemin peut décider à qui, comment et quand il doit attribuer le dan.

Cette liberté responsabilise l’enseignant qui comme pour le point d’un peintre risque de se décrédibiliser s’il accorde des «dan» fantaisistes. Il faut aussi faire confiance aux judoka(s) qui sont maintenant aptes à savoir qui vaut quoi.
N’est-il pas préférable d’être un bon deuxième ou troisième dan plutôt qu’un sixième dan bedonnant illustrant la théorie de Peter sur le seuil de compétence et qui fait les moqueries de son entourage ?

Il n’est pas honnête ni rentable à long terme pour un organisme de décerner des ceintures noires a des gosses de quinze ans, d’attribuer des «dan» en technique seulement. Un dan est une entité indissociable Shin, Ghi, Taï jusqu’au cinquième dan.
Etre champion ne dispense pas du passage de dan y compris en test combat Shiaï. Ce n’est pas très sérieux qu’un ancien champion aussi prestigieux fut-il, qui ne pratique plus depuis vingt ans reçoive par la poste un septième ou huitième dan ou bien se voit orner brusquement d’un dixième dan.

L’appropriation des « dan » par une loi sur le monopole des « grades » nécessite que ceux-ci soient décernés avec la plus grande rectitude, sous peine de se voir retourner l’anathème : dan fantaisiste et rendre toutes poursuites judiciaires honteuses.

La diversité d’opinion avec la présence d’un Collège des Ceintures Noires, de groupement divers sont des contrepoids nécessaires au pouvoir en place. Il n’est pas possible de faire de la musique avec une seule note ni monter un orchestre avec seulement le chef. Eliminer les Judoka qui pensent différemment c’est tuer le Judo, ce qui est déjà pratiquement fait.
J’appelle les Judokas dignes de ce nom a rentrer en résistance. Le meilleur moyen pour sauver ce qui reste de notre Judo est de ne pas cautionner le système en place et pour ce faire devenir indépendant. Il n’est pas nécessaire de créer d’autres fédération, mais de tout axer sur nos dojo qui nous appartiennent surtout ne pas les donner à la pensée unique. Pour cela il faut du courage. Ne pas en avoir enlève le titre de judoka.

Il faut aussi faire de la recherche personnelle, aller au Japon, retrouver nos vieux maitres en France et leur demander de nous enseigner, car ils ont du Judo à nous montrer.
Il n’est pas normal d’avoir abandonné le jujutsu à l’aïkido et à des tas de pseudo budo de self défense de close combat frelatés de laisser au JJB la partie Né-Waza. Judoka réveillez-vous. Il y en a assez d’entendre critiquer le judo et Jigoro Kano. Il serait temps de contre attaquer ne croyez vous pas ?

Avec seulement des semblables les opinions se radicalisent. Faire du passé table rase donc repartir à zéro est la définition même de la barbarie. La pensée unique est la forme la plus vile d’oppression.

Do
Chemin, Voie, Voie constante de l’unité de l’univers.
« Nul ne s’est jamais perdu dans le droit chemin »Goethe.


L’objectif du Jujutsu

« A l’origine la pratique du Jujutsu avait pour unique objet la pratique d’une méthode combat. Comme le terme combat pouvait être diversement interprété de nombreux styles de Jujutsu furent développés avec, chaque fois, des modes d’application différents.
Un était de projeter pour tuer, l’autre capturer, une autre école tuer en frappant les points vitaux. Cependant tout comme l’argent est moyen d’échange qui finit par être plus prisé que les biens qu’il permet d’acquérir, le Jujutsu finit par être vénéré plus pour ses techniques que pour leur efficacité au combat. Certaines écoles et certains styles choisirent d’enseigner une discipline dans laquelle le concept même de combat était absent
».
J.KANO
Rien n’a changé cette déclaration est toujours valable de nos jours.

dimanche 30 novembre 2008

A propose de.....

A propos de…


Comment se pratique le Judo traditionnel
Avant toutes choses il faut rappeler que le Judo fondé en 1882 est à la source de ce que l’on nomme de nos jours les Arts martiaux. La tenue blanche judogi appelée communément kimono, la fameuse ceinture noire, les dans, la pratique sur un tatami sont la création du Maitre Jigoro KANO. Il ne faut pas oublier que la pratique du Jujutsu-Judo s’effectue à partir de techniques qui ont été élaborées pendant des centaines d’années à la suite de combats à mort. Il est malhonnête, d’inventer des mouvements et de les mettre bout à bout pour enseigner. Il faut bien être conscient que lorsque l’on pratique le Jujutsu-Judo on le fait en marchant sur des milliers de morts jeunes en combat réel.Le début de l’apprentissage s’effectue par beaucoup de déplacements, de chutes et d’assouplissement. L’étude des projections s’effectue dans l’ordre du Gokyo. Le 1er mouvement est donc impérativement de Ashi Haraï et Uki Otoshi pour le Nage no kata (situation Tenshin, absorption). Le processus des projections Judo Kodokan est le suivant : 1) Kuzushi , déséquilibre, 2) Tsukuri, entrée 3) Kaké, projeter.
Le bon âge pour commencer se situe vers 12 ans car il est difficile plutôt de comprendre un système qui demande une certaine maturité d’esprit. Le randori commence par le sol à partir du 3ème Kyu. Pour ceux qui désirent faire de la compétition elle ne peut s’envisager qu’après avoir obtenu le 1er dan. Au Japon beaucoup font du judo parfois tous les jours, beaucoup de Randoris et jamais de compétitions. Il est donc hors de question de faire faire des rencontres à des enfants et encore moins quand ils sont ceintures blanches âgés de 6 ans !!!La pratique du Judo s’effectue par l’étude des Katas et la pratique du Randori.Les Dans s’obtiennent suivant 3 critères indissociables, à savoir : Esprit, technique, Corps. Les 5 premiers Dans s’obtiennent pour la partie Esprit (Shin) par une présentation et la caution du Maitre de l’Ecole dont dépend le postulant. Pour la partie Technique (Ghi) il y a un examen de Katas. Pour le 1er dan il est bien de présenter le Nagé no kata en entier ce qui évite de se blesser pendant le test Shiaï ; les chutes étant acquises. La partie Taï s’effectue en tests combats, toutes catégories de poids au moins pour le 4ème et 5ème dan. Ces combats ne doivent pas être des championnats. Il est possible d’obtenir seulement un Dan en Esprit et Technique ou Honoris cosa. Tous y compris les champions doivent se plier à cette règle et venir passer leur Dan. Seuls ceux qui ont obtenus les 5 dans avec la partie combat toutes catégories de poids peuvent prétendre aux 6ème et dans suivants. C’est clair et l’on voit que cette démarche n’a rien de commun avec la distribution de certains dans fantaisie.On ne peut pas comprendre complètement le judo si on ne se forme pas régulièrement au Japon ou la première leçon se nomme humilité.Chacun pratique ce qu’il veut et il y a des tas de produits sur le marché de la liberté, « d’arts martiaux ?» vendus au maitre. Rien n’empêche d’inventer un art martial, mais le minimum d’honnêteté est de ne pas piller le Judo-Jujutsu. Les pratiquants sincères doivent faire de leur mieux pour essayer de continuer à s’exercer au Judo Kodokan défini par Me J.Kano et effectuer leur propre recherche pour le Nihon Bu Jujutsu au Japon dans les Ryu traditionnels. Il n’est pas nécessaire d’inventer des katas il y a tout déjà dans les nombreux Katas de Judo et Jujutsu.En cherchant on peut trouver en France des Dojos authentiques de Judo-Jujutsu qui ont l’agrément des Japonais.
Qui est Maitre Ishiro ABE,
Professeur envoyé du Kodokan en France en 1951 enseignant au Shudokan de Toulouse dirigé par les frères Lasserre. Il amena en France l’authentique Judo de Maitre J.KANO créant malgré lui un véritable changement. Son judo s’opposant à la méthode KAWASHI et ses partisans ceux-ci le feront expulser et nous le perdrons au bénéfice de la Belgique ou il enseignera pendant de nombreuses années. Il est actuellement 10ème dan (authentique Japon) c’est aussi un véritable gentleman, il dirige actuellement le Kodokan (le vrai). Qui était Maitre Haku MICHIGAMI (1912-2002) Professeur diplômé du Busen, Ecole prestigieuse d’avant guerre qui formait des Maitres de Budo. Arrivé en France en 1953, il dirigera le Judo Club Bordelais mais surtout le Collège des Ceintures Noires et la Fédération de Judo Traditionnel. Directeur technique de la fédération Hollandaise de Judo Il sera le Professeur de Anton Geesink. Il a marqué par son Judo empreint du Bujutsu du Butokukaï (le vrai celui d’avant guerre) et par son esprit Samouraï, tout un courant de Judokas Européens.
Quelles sont les contrefaçons en Judo en Jujutsu
Les habitants de France si prompts à combattre les contrefaçons de ses produits de qualités qui font sa réputation est pourtant un des pays ou il y a le plus d’imitations de Jujutsu-Judo.Des méthodes étranges avec des noms exotiques des filiations douteuses, le tout de mauvais gout, fleurissent tous les jours dans notre beau pays mais aussi de part le monde.En ce qui concerne les Titres de Renshi, Kyoshi, Hanshi, ils sont toujours la propriété de la famille Impériale Japonaise qui les attribuait à l’époque du Butokukai et de nos jours les décerne toujours par l’intermédiaire du Kokusaï Budo In entre autres.Une mise au point doit être faite sur l’histoire du Butokukaï. Actuellement tous les Maitres Japonais au Japon des disciplines du Budo auxquels ont été demandé si le Butokukaï existait toujours ont répondus : NON. Vous pouvez vous le faire confirmer. La liste des contrefaçons est trop longue pour être ici énumérée En cherchant vous pouvez trouver des pseudos budo qui dépassent l’entendement et qui parfois donnent le fou rire.
Qu’est ce que la méthode KAWASHI
Méthode mise au point par le japonais Mikonosuké KAWASHI (1899-1969) pour les français à partir de 1935 en français. Il introduit les ceintures de couleurs déjà utilisées en Angleterre. Il publiera à partir de 1951 des livres sur sa méthode utilisés par les pratiquants de cette époque. Dans la méthode Kawashi le processus des projections est réduit à Tsukuri et Kaké (livre : Ma méthode de Judo). L’on trouve ainsi : entrée, puis déséquilibre/ chute. II n’y a donc pas de déséquilibres préparatoires dans les projections qui s’effectuent en force. Pourquoi avait il fait cette inversion du processus ? A l’arrivée de Maitre Ishiro ABE en 1951 les judokas Français découvriront le véritable Judo du Kodokan mais non sans mal car beaucoup voulainet rester dans le système Kawashi. La méthode Kawashi qui n’est pas le Judo Kano originel tombera progressivement en désuétude.